Un jour, j’ai assisté subjugué à une scène qui aurait pu être fatale à deux jeunes enfants qui jouaient sur le sable d’une plage landaise.
Cependant, l’impression que j’en garde aujourd’hui me poursuit encore chaque jour lorsque j’y pense.
En ce début d’après midi ensoleillé, deux enfants d’environ 7 à 8 ans jouent dans les rouleaux grondants de l’océan atlantique.
J’ai tout de suite remarqué leur manège dangereux, comme beaucoup d’autres spectateurs de la scène d’ailleurs.
Les parents semblaient ne faire aucun cas de la sécurité de leurs enfants.
Ce qui devait arriver ne manqua pas de se produire. Un rouleau plus grand et plus puissant que les autres engloutit les bambins en moins de temps qu’il n’en faut pour les dire.
Les deux têtes blondes disparaissent subitement dans les remous tumultueux de l’océan déchainé.
Tout le monde retient alors sa respiration. Le temps soudain se fige dans l’attente d’un signe.
Pendant de longues secondes, qui nous ont paraissent une éternité, nous cherchons du regard un détail qui nous indiquerait la présence des enfants.
Nous n’avons pas à attendre trop longtemps. Une petite frimousse surgit brusquement de l’eau au grand soulagement de tous les spectateurs inquiets qui guettaient cependant la seconde tête blonde qui n’était toujours pas réapparue.
Le premier enfant se ru en pleurs dans les bras de sa mère rassurée. Le second, quant à lui, a cette réaction qui me marquera à tout jamais.
Il se tourne vers l’océan et se précipite nouveau dans les vagues.
Jusque là, me direz-vous, rien d’extraordinaire.
Si à présent je vous précise que nos deux garçons étaient jumeaux, cela prend une toute autre couleur n’est-ce pas.
Vous ne voyez toujours pas où je veux en venir?
Ok, je vous explique le fond de ma pensée.
Qu’est-ce qui a fait que deux enfants, de surcroit jumeaux, ayant vécu la même expérience forte, ont affiché des réactions totalement différentes, voire carrément antinomiques ?
Encore une fois, comme je l’ai déjà exposé dans un précédent post, « les choses ne sont que l’interprétation que vous en faites« .
Rien n’est écrit, rien n’est immuable. Je ne crois pas à l’affect génétique. Je refuse de penser que, parce qu’on est jumeaux, on interprète forcement les choses de la même façon.
Cette interprétation dépend en grande partie, mais pas uniquement (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit) de notre expérience propre, de notre propre vécu.
Je crois que l’on emmagasine des émotions, des ressentis qui sont liés à des évènements qui agissent comme une sorte de déclencheur.
Si le contexte réunit certains paramètres identiques ou proches de ce que vous avez déjà vécu, l’esprit se souvient et déclenche la réaction qu’il estime adéquat.
Ces « souvenirs » peuvent venir de très loin. Certains aiment à dire que nous aurions une mémoire ante mortem…
Un philosophe connu à d’ailleurs écrit: « Naître, c’est se ressouvenir… »
Je m’arrête là car je crois que je sors du sujet…
Pour achever ce post, je dirai simplement que les choses ne sont que l’interprétation que nous en faisons.
Et Vous, êtes vous vraiment convaincu que la vie n’est que ce que nous choisissons d’en faire…?
A vous de jouer…!
Prenons rdv ici (ou cliquez sur le lien suivant) et discutons-en de vive voix…
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A bientôt.
Fred